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Mon tiroir à mémoire
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16 janvier 2009

Aniki Mon Frère , de Takeshi Kitano

L'HISTOIRE :

Yamamoto (Beat Takeshi) est maintenant un Yakuza solitaire. Défait par un rival dans une guerre de famille et abandonné par la plupart de ses anciens "collègues", le Yakusa est obligé de s'enfuir aux USA sur les traces de son frère Ken (Claude Maki), un ancien yakusa qui déserta le Japon pour aller étudier à  Los Angeles.

brother

                    Dès son arrivée aux Etats-Unis, Yamamoto est agressé par un afro-américain du nom de Denny (Omar Epps). Ce dernier essaie d'égorger le japonais dans une rue isolée, mais il est blessé par le yakuza qui refuse de se laisser tuer. Ne trouvant pas son frère, Yamamoto est obligé de survivre dans une société qu'il ne connaît pas, en totale opposition avec sa vie précédente.Ne parlant pas la langue, il est obligé d'utiliser son instinct                   pour survivre.

                    Suivant quelques pistes, Yamamoto finit néanmoins par retrouver son frère. Ce dernier a sombré dans la drogue et ne semble  même plus le reconnaître. Yamamoto apprend aussi que Denny   (l'agresseur au couteau) est un grand ami de son pauvre frère. Obligé de vivre avec lui, Yamamoto apprend à connaître Denny                     et une sorte de respect mutuel naît entre les deux protagonistes.                     

                    Le temps passe, Yamamoto et son gang deviennent de plus en plus puissants. Petit à petit, ils en viennent à affronter  la terrible mafia américaine. Celle-ci ne compte pas se laisser  faire et lance une vendetta contre la bande du japonais. Bientôt,  la situation devient intenable, entraînant les protagonistes dans une situation sans issue…

images

              Une histoire dure et violente dans laquelle  Kitano montre une nouvelle fois la fuite en avant d'un homme, stoïque face à la mort. Choc des mondes (mafieux), fraternité  interculturelle, tels sont les  thèmes récurrents de cette  oeuvre où le réalisateur joue à nouveau avec la tragi-comédie,  le ton nihiliste d'un Violent Cop, l'ironie et le calme d'un  Sonatine et l'affliction d'un Hana-Bi. Hélas, par trop violent, le film ne permet pas de retrouver la sensibilité propre à Kitano. On a l'impression que, les américains n'aimant de lui que sa violence, il ait décidé de leur en donner pour leur argent! Connaissant le "vrai" Kitano, l'on ne peut-être que frustré, voir atristé, de ne pas le retrouver ici...

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